Le Carrefour des entrepreneurs de l’Océan Indien et le MEDEF en visite à Moroni
21 Jan 2014 - 21h34
Une visite du Carrefour des entrepreneurs de l’Océan Indien et du MEDEF séjourne à Moroni. Ils sont venus pour une visite de prospection. Ils vont rencontrer les opérateurs économiques du pays pour voir les perspectives d’investissement.
Le président de l’UCCIA avec les représentants du MEDEF Mayotte.
Le patronat français et le carrefour des entrepreneurs effectuent actuellement une visite de prospection dans le pays. Leur principal objectif est de voir les perspectives sur place en matière d’investissement et développer ensemble l’économie de la région. « Notre souhait est de construire ensemble la pyramide à l’endroit. Travailler ensemble entre grandes, petites et moyennes entreprise », lance Xavier Desplanques, conseiller élu de l’Assemblée des français de l’étranger.
La délégation est composée d’une dizaine d’hommes d’affaires de la région, repartis dans différents secteurs d’activités. « L’idée est d’aider les entrepreneurs dans les affaires », poursuit-il. Cette délégation va rencontrer les opérateurs économiques du pays et l’Union des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture (UCCIA) va présenter l’économie du pays. « Comme on le fait pour les autres investisseurs, on va faire des rencontre B2B et collecter les besoins pour trouver des solutions ensemble », déclare Fahmy Thabit, le président de l’UCCIA.
Dans la politique économique de la région de l’Océan Indien, le carrefour des entrepreneurs de l’Océan Indien en partenariat de l’Union des Chambres de Commerce de l’Océan Indien ont entamé deux démarches pour faciliter les échanges économiques entre les pays de la région. En premier, ils ont initié des démarches pour résoudre le problème de la libre circulation dans la région. « Actuellement on rencontre des difficultés pour se déplacer dans certains pays de la région. Nous sommes en discussion avec le ministre de l’intérieur français pour parler de la politique des visas », affirme Xavier Desplanques. Cet élu faisait référence à l’île de La Réunion et de Mayotte. « Pour aller aux Comores, à Madagascar, ou bien aux Seychelles on n’a pas de problème. Mais pour les autres pays, les hommes et femmes d’affaires subissent des longues procédures pour obtenir le visa », déplore-t-il. La deuxième démarche consiste en l’harmonisation de la politique économique. Une rencontre est prévue au mois de Mai à Madagascar, la rencontre de Nosy-Be.
HZK Presse: Mohamed Youssouf